VICTOR THIRÉ
Cadreur - Réalisateur - Monteur
Je suis actuellement en recherche de subventions pour un projet documentaire qui me tient à coeur.
LE PETIT PARADIS DE NICOLAS
La Région Poitou-Charentes soutient ce projet par le biais de "l'aide à l'écriture".
Résumé :
Que faire avec un travail dans lequel on ne trouve aucun épanouissement ? Tout quitter et réaliser son rêve ? Plus facile à dire qu'à faire. C’est en tout cas le projet de Nicolas dit Nico, 29 ans. Il vient d’acquérir un terrain en bord de rivière, au cœur du Parc du Marais Poitevin. Sa vision est idyllique: associer le loisir au lieu de travail. Autodidacte, il souhaite réaliser un jardin en permaculture et vivre de la vente de ses produits Il n’oublie pas sa 1ère passion, le BMX, et veut bâtir son propre champ de bosses.
«Une journée type ? Travailler au jardin la journée et session de vélo le soir avec les amis».
Le but de ce documentaire est de suivre la création d’un projet à taille humaine : un jardin en permaculture associé à un champ de bosses pour la pratique du BMX.
Je me pose moi-même beaucoup de questions quant à l’agriculture conventionnelle et la course à l’emploi engagée contre le chômage. Selon moi, la refonte du modèle agricole français/européen permettrait en plus d’augmenter la qualité de l’environnement, une augmentation de la qualité de vie des paysans. Ce n’est donc pas seulement les questionnements de Nico sur son projet que l’on découvrira mais aussi les miens. C’est par ma voix, mes interrogations que l’on avancera dans le propos.
Est-ce vraiment possible ? Comment avoir choisi de faire le 1er pas ? En quoi la permaculture peut-elle être source viable de production alimentaire sans intrants chimiques, génératrice d’emplois ? Peut-on vraiment gagner sa vie ? Comment se passe l’installation ? Quelles sont les difficultés rencontrées ? Des difficultés biologiques (gèle de culture, non germination, attaque de limace...), des difficultés économiques, juridiques peut-être ? Les rendements sont-ils aussi bons qu’annoncés ? Que représente le BMX dans le projet ? Que lui apporte-t-il ? Comment son projet est-il perçu par ses proches ?
L'originalité apportée par la pratique du BMX par Nico diffère de l’image classique que l’on se fait de l’agriculteur. C'est le BMX qui lui permet de croire en ce qu’il fait.
Et c'est ce mélange des codes (documentaire/vidéo BMX) qui m’intéresse ici.
Parfois le hasard de la vie fait qu’un ami que l’on connaît finalement depuis peu se lance dans un projet ambitieux et devient le sujet idéal d’un documentaire. Comment passer à côté quand on est soi-même réalisateur ?
A l’heure où la course à l’emploi fait rage mais où parallèlement, l’agriculture conventionnelle détruit les sols et les Hommes, d’autres modèles économiques/écologiques voient le jour, générateurs de valeurs, d’emplois et respectueux de la nature.